Aux 19e et 20e siècles, la littérature, de Hugo à Sartre, en passant par Malraux, a porté de textes en textes les espoirs révolutionnaires. En marge de cette littérature, une autre littérature innovait dans les formes (poésie, théâtre…) pour dire son désenchantement du monde et son désespoir des hommes : Leopardi, Baudelaire, Musil, Beckett, Heiner Müller et Buro Vallejo. Ces auteurs font ici l’objet d’analyse de la part d’universitaires franco-allemands, lesquels ont aussi décidé de croiser les écritures, toutes les fois que cela s’offrait : un auteur allemand étudié par un universitaire français et inversement. Quelques contributions plus généralistes examinent les principes de cette conception du monde et de l’écriture.